Véronique TOURSEL

Souvenirs de nos leçons de piano au conservatoire d'Abbeville, de 4 mains ensemble au théâtre d'Abbeville lors du spectacle de fin d'année... C'était il y a longtemps... mais cela reste en ma mémoire...
La dernière fois que nous nous vîmes, tu démarrais comme prof de musique (moi, j'étais instit à Beauvais...)... tu aimais le rock acrobatique...
Souvenirs émus...
RiP
Catherine

C'est au sommet des vagues, lorsque le temps est gros, le cœur
lourd que l'on mesure toute la bravoure, l’énergie et la ténacité
d'une âme. Et bien je ne crois pas me tromper en disant que Véronique était de cette trempe.
Curieusement, le souvenir que j'ai d'elle c'est sa venue à Camiers
je la voie méticuleusement arracher les mauvaises herbes de la cour. Ce pourrait être une métaphore qui la résume bien.
Là ou elle allait, le superflu disparaissait. Seule demeurait la joie d’être ensemble, de faire les choses avec application et minutie.
Elle avait su trouver une direction à sa vie, la bonne, celle qui vous amène au port le cœur léger. Elle a désormais pris un nouveau sillage mais cette leçon de vie nous restera à jamais.

O combien cruelle est
La vie
Qui fauche un mere, une compagne
une, amie
Mais, murmure en mon coeur
cet avis,
Que l'âme que son coeur
A nourri
Hors du temps en éclat
Lui survit

Mère, esprit social, militant
Engagé
Soucieuse d'autrui, de loin ou
De près
Aujourd'hui encore : ne pas
Pleurer
Poussant haut degré
L' intangible amitié
Tu exprimes maternelle
Ton ultime souhait

Soit, Valérie, nous arrêterons
Nos larmes
Et cet instant, comme une
Veillée d'armes
Nous promettons force
En nos âmes
En prolongeant de ta vie
L'invincible lame

Hommage à Véronique
À notre chère Véronique,

Tu es entrée dans ma vie comme une collègue, mais très vite, tu es devenue une amie. Et sans même que l’on ait besoin de se le dire, tu es devenue une grande sœur.
Une sœur avec cet humour décalé que seul toi savais manier, une bonté immense derrière chaque mot piquant, et une force que la vie n’a pourtant pas toujours épargnée.

Tu disais souvent :
"N'écoute pas les gens, ils sont stupides. Apprends à faire sans eux, et tu trouveras le bonheur."
Des paroles vraies, à ton image, pleines de lucidité, d’ironie tendre, et de sagesse.
Tu avais appris à faire sans eux… et puis tu as rencontré Michel, qui t’a rendu ce goût de vivre, cet éclat dans le regard, cette joie que la vie t’avait trop souvent refusée.

On n’avait pas besoin de parler pour se comprendre. Un regard suffisait. Une présence. Un respect silencieux mais profond.

Tu avais tellement de beaux projets, de rêves en route… Tous interrompus brutalement par une maladie injuste, déclenchée par la violence et l’indifférence de certains. Ces personnes de pouvoir, sans cœur, ne remarqueront même pas ton absence.
Mais nous, nous n'oublierons jamais ta présence.

Tu es restée, jusqu’au bout, une grande dame.
Généreuse, à l’écoute, droite, pleine de dignité.
Je t’ai fait des promesses, Véronique, et je les tiendrai. Car rien n’effacera ton passage dans ma vie.

Il est temps de te dire au revoir, ma grande sœur.
Sois fière de toi, de tout ce que tu as été, et de ce que tu as laissé dans le cœur de chacun.

Avec tout notre amour,
Samy, Stéphanie et leurs enfants.