Nicole CORDIER

Mémé,

Comme on dit souvent, il vaut mieux avoir des remords que des regrets. Je désirais dernièrement t’écrire et je réalise brutalement qu’il est maintenant trop tard. Je vais donc te dire ces quelques mots : depuis quelques années nous nous étions un peu perdues de vue. Nous ne nous téléphonions plus mutuellement pour se souhaiter nos anniversaires ni ne nous voyions guère.
Malgré tout, je voudrais que tu saches que j’ai toujours régulièrement pensé à toi et demandé de tes nouvelles. Je garderai toujours en souvenirs ces moments de complicité que j’ai partagé avec toi lorsque je n’étais encore qu’une petite fille et qu’il m’arrive souvent d’évoquer.
Je t’aime ma mémé,
Repose en paix.
Séverine